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Vous vous souvenez de VINDSVAL, le combo luxembourgeois qui avait signé sur le label du leader de FALKENBACH. Deux albums et puis plus rien. Et bien LE GRAND GUIGNOL n'est rien d'autre que le nouveau nom de ce groupe qui d'ailleurs possède en son sein trois des membres de FALKENBACH. Bref, autant dire du beau monde, qui officie pourtant ici dans un tout autre style que celui du combo allemand de bm atmo : LGG réalise plutôt une musique entre VINDSVAL (sic !) et MORGUL.

Alors comment qualifier cette musique ? Eh bien de sympho et de mélodique à la fois, un peu plus mélodique que sympho d’ailleurs, car c’est bien celle-ci qui a son mot à dire en premier dans le domaine musical de cet opus. Un album d’ailleurs sous le signe de la variété, dans tous les sens du terme : aussi bien dans les instruments, dans les structures que dans les changements de rythme. Ainsi, on a une belle richesse de breaks et de rebondissements, l’utilisation d’instruments à cordes, de voix féminines, masculines susurrées, plaintives ou claires, des guitares sèches et des claviers qui font un coup le clavecin, une autre fois les nappes d’ambiance ou les envolées lyriques, et j’en passe !

Le résultat, vous l’aurez compris, offre une musique à la fois riche et aboutie. Et là où on peut leur tirer le chapeau, c’est qu’elle est très bien maîtrisée et efficace. En effet, l’ambiance est très bonne avec ce concept de cirque machiavélique (si avec le nom du label, du groupe et de l'album vous ne l'aviez pas deviné!) qui aurait pu faire la BO de l’adaptation télévisuelle du roman Ca de Stephen King. Quant aux compos, elles sont inspirées, agréables, et ne nous ennuient pas une seule minute (ou presque) ! Que demander de plus ? Eh bien peut-être un peu plus de violence, car l’ensemble reste il est vrai un peu trop timide : on aurait aimé quelques passages violents qui auraient tonifié la musique comme l’ambiance. Le côté bm est (aussi) un peu mis de côté, jusque à la voix, mais n'est pas oublié!

En voilà une belle œuvre, intéressante et originale, qu’il serait vraiment dommage de rater !
Baalberith

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